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samedi 23 novembre 2024

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Léo Peyrat (1912-1944)

Léo Peyrat (fils de Léon mort en 1917 au Chemin des Dames)

Léo Peyrat et le groupe « Jacquou le Croquant »

Il s’agit à l’origine d’un noyau dur de militants communistes qui s’était déjà manifesté par en 1940 par solidarité avec les internés du camp du Sablou et, qui dès l’été 1942, contribue à la formation d’un embryon de résistance, puis du premier maquis à La Chapelle Aubareil en juin 1943.
Parmi ces pionniers, Léo Peyrat, 32 ans, natif de Sainte-Orse, menuisier à Montignac, retrouve ses compères Pierre Grangier et Louis Ravidat à la "Buvette Populaire", café-restaurant tenu par la mère de ce dernier où il est pensionnaire. C’est là, le 31 mars 1944, en rejoignant sa chambre, qu’il est arrêté par deux SS après dénonciation*. Il s’était caché dans les égouts formés par le réseau souterrain de la Laurence, le ruisseau qui traverse la ville. Interné puis torturé, il est déporté au camp de Neuengamme d’où il ne reviendra pas. Le docteur Raymond également déporté avec lui a renoncé à une occasion de s’évader pour ne pas abandonner son camarade malade. Celui-ci succombera à la maladie et aux coups des SS le 20 août 1944.
Une plaque à son nom a été scellée récemment sur la façade du café-restaurant où il résidait, quai Mérilhou à Montignac et une résidence porte son nom. (ANACR de la Dordogne)

* lettre écrite par une amoureuse récemment éconduite par Léo.

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