Parution : "La fin d'une seigneurie en Périgord : Sainte-Orse"
SOMP vous propose d'acquérir le livre coécrit par Christophe du Puch et Denis Chaput : "La fin d'une seigneurie en Périgord : Sainte-Orse".
La Révolution de 1789, période troublée s’il en est dans l’histoire de France, engendre de profondes mutations dans le pays. Elle bouleverse en quelques années le destin de ceux qui la traversent, femmes et hommes de toutes conditions, faisant et défaisant les fortunes.
À Sainte-Orse, petite seigneurie aux confins de l’ancien comté de Périgord, des documents inédits permettent d’illustrer par des exemples concrets ce que peuvent être localement, les conséquences des événements nationaux dans leurs aspects politiques, juridiques et sociologiques.
Prenant pour personnages centraux le dernier seigneur de Sainte-Orse, Jean François de Montferrand (1715-1797), et les membres de sa famille, les auteurs déroulent de façon précise le fil de leurs existences et celui de l’histoire locale. Nous découvrons ainsi comment la terre de Sainte-Orse, réunie depuis peu entre les mains d’un seul seigneur pour la première fois depuis plusieurs siècles, se voit entièrement démembrée en seulement quarante ans : tout d’abord par les autorités révolutionnaires, usant de la force des lois suite à l’émigration à Amsterdam de Pierre Félix de Gontaut de Saint-Geniès (1772-circa 1802), petit-fils de l’ancien seigneur, puis après la tourmente, par la volonté de l’unique héritière de cette famille.
Le sort des deux châteaux de Sainte-Orse et de La Salle est étudié depuis le démantèlement de la fin du XVIIIème siècle jusqu’à la Grande Guerre, au travers des destins individuels des multiples propriétaires, riches ou modestes, à l’existence mouvementée ou tranquille. Le lecteur apprendra ainsi comment le château de La Salle fut converti au XIXème siècle en une école publique, toujours en activité, et comment le château de Sainte-Orse, siège de la puissance féodale, devenu ensuite bien national et divisé par une vente en 1798, reste aujourd’hui encore morcelé entre plusieurs propriétaires, un cas peut-être unique en Périgord.
Prix public : 29 euros (bon de commande ci-dessous) :